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Repertoire QUATUOR TERPSYCORDES
 

Programmes
2024/2025

 

Programme I - Face-à-face
Frank Martin          Quatuor
Maurice Ravel        Quatuor en fa majeur
Igor Stravinsky       Trois pièces

Le programme en quelques mots
Maurice Ravel et Frank Martin ont en commun de n’avoir écrit chacun qu’un seul quatuor à cordes, pour tous deux une pièce maîtresse de leur production. Si la partition de Ravel, achevée en 1903, est souvent à l’affiche des concerts, celle de Martin, écrite en 1967, est trop rarement entendue. Le Quatuor Terpsycordes entretient une relation particulière avec cette œuvre qu’il vient d’enregistrer pour un album qui paraîtra pendant l’hiver 2023-2024 chez le label Claves Records. Ce face-à-face avec Ravel, dont nous fêterons les 150 ans de la naissance en 2025, permet de confronter deux chefsd’œuvre à la fois proches et contrastés : à l’effusion rythmique du Français s’oppose l’écriture plus austère du Suisse, mais un semblable envoûtement mélodique réunit les deux ouvrages. En guise d’intermède, le programme se voit complété par les lapidaires mais intenses Trois pièces d’Igor Stravinsky.

Durée du programme : 60 minutes (sans entracte

Programma II – Nuevo Tango Club
Hommage à Astor Piazzolla
Quatuor Terpsycordes & William Sabatier, bandonéon

Le programme en quelques mots
« Que ma musique soit du tango ou non, cela ne m'intéresse pas. Ce que je peux vous assurer,
c'est qu’il y a beaucoup de Buenos Aires à l’intérieur, le Buenos Aires d'aujourd'hui. C'est pourquoi elle ne peut être considérée que comme je le définis : Nuevo Tango. »     Astor Piazzolla

Le programme Nuevo Tango Club nous transporte dans le Buenos Aires des années 60,sur les traces d’Astor Piazzolla dont le nom est alors synonyme d’avant-garde.
Considéré comme subversif, le Nuevo Tango se joue dans des clubs underground enfumés comme le Michelangelo, le Gotan ou le 676, où se retrouve une faune atypique et hétéroclite d’intellectuels, d’artistes, d’étudiants et de tangueros aux goûts éclectiques. Engagé et radicalement tourné vers l’avenir, le Nuevo Tango se confronte chaque soir à une promiscuité directe avec le public. Il se nourrit du quotidien et de l’énergie de ces lieux. C’est pour Piazzolla une période féconde, qui forge l’identité de son œuvre.
Piazzolla définissait sa musique comme une « musique populaire contemporaine de la ville de Buenos Aires ». Une musique populaire et savante, qui reprend les codes du tango traditionnel et les enrichit du langage de la musique néoclassique et du jazz. Une musique savante et populaire qui, en miroir de son époque, incarne l'urbanité sensuelle de la ville de Buenos Aires, une cité en ébullition constante, où la voix de la rue impose ses cadences, sa violence intrinsèque, ses révolutions constantes, ses ambivalences.
Le programme Nuevo Tango Club vous plonge dans le Buenos Aires de Piazzolla. Il rassemble des pièces emblématiques de cette période fondatrice et donc du style piazzollien. Certaines, comme Invierno Porteño, Michelangelo 70 ou Adios Nonino, comptent parmi les plus connues du compositeur. D’autres, comme Tango seis, La Mufa ou encore Revolucionario qui vous bouleversera par son intensité et son absence de concession, sont restées plus confidentielles. Toutes ont accompagné Piazzolla tout au long de sa carrière. Toutes participent d’une même unité, tant elles résonnent du Buenos Aires des années 60 et de son action musicale principale : l’émergence du Nuevo Tango.

                     Invierno Porteño (1970)                              La Mufa (1965)
                     Nuevo Tango                                               Adios Nonino (1959)
                     Michelangelo 70 (1965)                               Revolucionario (1966)

                     Tango seis                                                    Silfo y Ondina – Soledad
                     Fuga y Misterio                                            Vayamos Al Diablo (1963)

                     Otoño Porteño (1968)  

             

Arrangements : William Sabatier
Durée du concert : 1h20

Programme III : « Reimann Lieder »
Avec Katharina Ruckgaber, soprano
Dans les années 1990, Aribert Reimann, auteur de la musique de l’opéra « Lear », a écrit un nouvel accompagnement pour quatuor à cordes et soprano des lieder de ces quatre compositeurs romantiques.

F. Schubert/Aribert Reimann : Mignon
J. Brahms/Aribert Reimann          Fünf Ophelia-Lieder
R. Schumann/ Aribert Reimann : Sechs Gesänge  op. 107
F. Mendelssohn/Aribert Reimann : « …Oder soll es Tod bedeuten? »
                                             8 Lieder und ein Fragment verbunden mit 6 Intermezzi

Le programme en quelques mots
Dans les années 1990, Aribert Reimann transcrit pour soprano et quatuor à cordes plusieurs lieder romantiques. Le compositeur ne se limite toutefois pas à un simple arrangement: il s’écarte souvent de la partie de piano pour envelopper la voix d’un nouvel écrin, de même qu’il réunit dans une même œuvre des pièces éparses, à l’image de Mignon de Franz Schubert. Il va encore plus loin avec «...oder soll es Tod bedeuten ?» où les lieder de Felix Mendelssohn alternent avec des intermezzi d’un style résolument contemporain. Le programme proposé par Katharina Ruckgaber et le Quatuor Terpsycordes fait se rencontrer les 19e et 20e siècles. Les arrangements d’Aribert Reimann sont autant de créations mises en valeur par l’écriture à la fois polyphonique et transparente pour quatuor.

Programme IV - Rêve & contemplation
« J’avais rêvé une nuit, lors d’un séjour à Graz, que je voyais des figures à demi-humaines danser en s’élevant dans les airs, et je savais, dans mon rêve, que cette danse aérienne devait figurer le Finale de mon Quatuor. » Frank Martin

Haydn          Quatuor en fa majeur op. 50 n° 5, Hob. III : 48, « Un rêve »
Frank Martin Quatuor
Beethoven   Quatuor en mi mineur op. 59 n° 2, « Razumowsky »

Le programme en quelques mots
L’unique quatuor à cordes de Frank Martin, écrit au soir de sa vie, est une œuvre majeure du 20e siècle pour cette formation, trop rarement au programme des concerts. Le Quatuor Terpsycordes entretient une relation particulière avec cette pièce qu’il vient d’enregistrer pour un album qui paraîtra pendant l’hiver 2023-2024 chez le label Claves Records. C’est une même relation qui lie les musiciens à Joseph Haydn, dont ils jouent actuellement en concert et sur instruments d’époque l’intégrale des quatuors, une entreprise de plusieurs années initiée en 2021. A en croire Carl Czerny, c’est l’observation du ciel étoilé qui aurait inspiré à Ludwig van Beethoven le Molto Adagio de son Quatuor en mi mineur, l’un de ses mouvements lents assurément les plus contemplatifs. Une atmosphère déjà présente dans le Poco adagio du Quatuor en fa majeur op. 50 n° 5 de Haydn, surnommé « Un rêve ». C’est enfin un rêve qui serait à l’origine du Quatuor de Martin, pièce centrale de ce programme à écouter les yeux fermés.

Durée du programme : 70 minutes (+ entracte


                                                                              

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